VELOS
Pour les vélos, on a un mode de fonctionnement particulier, c’est-à-dire qu’on a pas chacun son vélo à soi.
Au départ, nous sommes partis avec nos vieux vélos, Nathan un vélo d’occasion Diamond 24 pouces sur lequel on a mis un porte-bagage arrière et pour Laura son 20 pouces de chez Décathlon ( équipé aussi d’un porte-bagage arrière).
Cela a bien fonctionné pour des voyages de quelques jours.
Comme Nathan s’est cassé le coude quelques mois avant le voyage sur la Vélodyssée, on a dû adapter nos plans et cela nous a poussé à l’achat d’un tandem dont le siège avant se présente à la façon des vélos couchés. On a d’abord cherché un modèle d’occasion, mais c’est assez difficile à trouver. On a envisagé la location et c’est en allant en essayer un chez Fietslab à Leuven qu’on a été conquis… Par chance, Laura était suffisamment grande pour se passer de l’option “pédalier enfant” (qui implique encore un coût supplémentaire). En ajoutant des petites cales sur les pédales, elle gagnait les quelques centimètres manquants. Il n’en fallait pas plus pour se décicer !
Au sortir d’un tunnel sur la Parenzana
Le vélo 24 pouces dans les landes
Nous voyageons donc maintenant avec 3 vélos:
- un tandem Pino de Hase
- un TX 400 de chez Fahrradmanufaktur (qui a remplacé le vieux vélo qui nous avait causé quelques soucis en route)
- un vélo 26 pouces de chez Décathlon (avec un cadre pour personne de 1m45 à 1m75) qui va remplacer le 24 pouces que les enfants se partagent
Le principe est simple : les parents alternent d’un jour à l’autre sur le Pino et sur le TX, tandis que les enfants passent du tandem au vélo sur la même journée. La seule contrainte est de monter et baisser la selle puisque nous avons tous des tailles différentes.
C’est la raison pour laquelle nous n’utilisons pas de selle Brooks si plébiscitée chez les cyclosvoyageurs. Nous sommes très contents de nos selles SMP, et n’avons pas de souci de ce côté. Parfois, on ajoute une petite housse de selle.
Le tandem Pino de Hase à la frontière croate
Le TX 400
REMORQUE
Pour la Vélodyssée, l’Alsace et la Slovénie, nous sommes partis avec la remorque Bob Yak que nous avons achetée d’occasion. Elle roule très bien. Sur le plat ou en descente, on l’oublie complètement. Avec sa mono-roue, elle passe partout, le grand sac étanche est pratique et permet d’emporter un max de choses… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons décidé de nous en passer cette année !
Nous n’avons rien à lui reprocher, si ce n’est que lorsque le dénivelé augmente, c’est assez lourd à tirer et si l’on souhaite être polyvalent et pouvoir monter dans un train pour éviter un passage dangereux (comme ça nous est arrivé en Slovénie), c’est plus simple de faire sans… déjà qu’on doit faire avec le grand format du tandem…
Et puis, cela nous incite à réduire notre équipement… Mais si vous cherchez une remorque, franchement, on l’aime beaucoup !
La remorque Bob Yak
BEQUILLES
Quand on débute avec des vélos chargés, le plus pénible c’est qu’ils se déstabilisent dès qu’on est à l’arrêt… En particulier avec des sacoches avant. Si c’est pénible à redresser pour des adultes, c’est souvent impossible pour des petits gabarits comme Laura… Notre expérience nous confirme qu’avec des vélos très chargés les béquilles souffrent beaucoup.
On a déjà eu de la casse sur la béquille du Pino et sur la béquille du vélo enfant.
Pour le Pino, on a pris l’option double béquille qui est vraiment utile selon nous.
C’est parfois un casse-tête pour trouver une béquille compatible… On avait acheté une béquille double pour le vieux vélo Décathlon, ce qui permettait une meilleure stabilité à l’arrêt avec la remorque et les sacoches avant mais c’est un élément supplémentaire assez lourd, et ce n’est plus nécessaire avec le TX 400. Par contre, sur ce dernier, on a ajouté une béquille sur la roue avant car les sacoches avant (on a un modèle assez grand) le déséquilibraient à l’arrêt. On est pas encore totalement satisfait de ce système car la béquille est difficile à mettre et à enlever. A suivre…